Des études scientifiques se sont penchées sur les mécanismes cérébraux à l'origine d'une baisse de la sensation de douleur sans antalgique.
Contrairement aux mécanismes nerveux de la douleur, la sensation de la douleur n'est pas un phénomène stable. Elle peut être amplifiée, atténuée, aiguë, chronique, elle peut durer longtemps, survenir par à-coups, ...
Il est important de souligner que la douleur est essentielle à notre survie. Elle nous informe qu'une partie de notre corps est lésée ou qu'il y a un problème. Il vaut donc mieux tenter d'en identifier la cause afin de la faire disparaître plutôt que de ne pas la prendre compte.
La plupart d’entre nous ont déjà remarqué sûrement que le stress ou l'anxiété avait la capacité d'amplifier cette douleur tandis que se concentrer sur une autre tâche ou une autre pensée, pouvait mener à l'atténuation de la douleur. La sensation de douleur peut donc être modulée.
Les techniques comme la sophrologie, l’hypnose ou la méditation peuvent permettre d’agir sur la douleur. Bien que ces approches aient des outils particuliers, nous pouvons souligner qu’elles utilisent toutes la relaxation du corps, la respiration et la visualisation positive qui permettent de délivrer des hormones d’endorphines.
La relaxation :
L’un des premiers signes d’un stress chronique sont les douleurs musculaires comme les tensions ou une fatigue musculaire. La relaxation permet de réduire les douleurs dues à des tensions du corps en inversant le processus : stress = tensions musculaires = douleur. Apprendre à se détendre est primordial et permettra à son tonus musculaire de s’abaisser, l’adrénaline sera ainsi réduite.
La respiration abdominale :
Une personne qui souffre présente une respiration bloquée et localisée le plus souvent sur le haut du corps. La respiration abdominale aura comme effet, non seulement d’activer le système nerveux parasympathique, mais elle jouera également un rôle très important au niveau des douleurs musculaires, notamment dorsales.
Les visualisations positives :
Une image mentale positive se répercute à la fois sur le psychisme et sur le corps.
En effet, notre cerveau ne fait pas la distinction entre une image réelle et une image générée par l’imagination et donc le vécu imaginaire positif va s’inscrire comme une expérience vécue.
Une visualisation positive générant calme et apaisement va permettre au cerveau de secréter de l’endorphine, surnommée « l’hormone du bonheur ».
En sophrologie, nous développons l’ensemble de notre système sensoriel, à savoir le visuel, l’auditif, le kinesthésique, l’olfactif et le gustatif pour alimenter ces visualisations positives.
!!! La douleur est un message d'alerte. Si elle persiste sans cause identifiable, mieux vaut passer des examens médicaux !!!
Renseignements : 0475/28.44.68
Article inspiré du post « comment réduire la douleur sans médicament » - Cabinet de psychologie et d’hypnose – 29.06.20
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