Isolons-nous dans un endroit calme et dévisageons-nous dans un miroir.
Commençons par ne voir que ce que nous aimons. Aussi infime que semble être le détail.
Puis, trouvons-en deux ... et plusieurs ...
Faisons-nous ce serment que devant cette glace, nous ne nous parlerons qu’avec gentillesse.
Prenons le temps de nous regarder dans les yeux. Peut-être n’aimerons-nous pas cela les premières minutes, mais restons fixé.
Ne visons pas les contours, ni le visage. Observons-nous face à face, sans fards, juste dans le blanc des yeux.
Intégrons la surprise de percevoir que notre œil a une puissance et une profondeur que nous ne voyons pas tous les jours.
Un peu plus encore, étudions la couleur de notre iris, la forme de notre pupille. Admirons l’expression de notre œil, il est le messager de notre âme. Tout est dit en lui, nous ne pouvons pas nous mentir.
Voyons nos yeux après nous être insulté, contemplons notre regard après nous être aimé, saisissons la différence.
Nous sommes face à notre réalité en tant qu’être et spectateur de ce que nous nous faisons subir.
Alors parlons-nous avec gentillesse et bienveillance, toujours.
Source : Inspiré du livre « Bienvenue au pays de soi-même » de Véronique Bogdanoff
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