Elles sont nos amies, nos indicateurs, nos confidentes et logent en permanence en nous, quelle que soit notre sensibilité. Elles ont des messages à nous transmettre sur ce que nous traversons.
Du mot latin emovere qui indique le mouvement, l’émotion nous invite à générer des actions mais également mettent notre corps dans l’action en le transformant pour faire face à des événements.
Les émotions sont donc rattachées à notre physique en produisant des effets sur lui, notre esprit entend les signaux du corps et laisse le mécanisme instinctif se mettre en place pour cueillir la situation.
Par exemple, l’émotion majeure « la peur » nous permet de rester vigilant face à un danger et va modifier notre corps pour nous adapter à notre environnement et appréhender l’urgence.
On peut considérer que cette peur est mal réglée en nous lorsqu’elle se transforme en anxiété qui nous pétrifie sur tous les axes de notre vie. Elle peut devenir un mécanisme obsessionnel basé sur l’angoisse de répétition de faits passés et se transformer en crainte pour soi et pour les autres de tout ce qui se vit dans notre quotidien, en impactant notre humeur.
Une émotion qui n’est pas entendue, pas écoutée, celle que l’on réprime depuis bien des années est une émotion qui s’installe dans notre corps pour générer à long terme des pathologies.
Hélas, cette du malheur va être enregistrée plus facilement en nous : l’homme est ainsi constitué de façon à rendre une situation négative vécue3 fois plus importante dans son corps qu’un moment positif.
On sait, grâce à la médecine chinoise traditionnelle, que la tristesse agit sur nos poumons si elle devient chronique, que la peur agit sur les reins, la colère sur le foie, les inquiétudes sur la rate et le pancréas. La joie, elle, agit sur le cœur !
Il est donc important lors d’un travail sur soi de faire face à notre passé et de nettoyer les douleurs anciennes pour libérer le corps de l’emprise des émotions qui en découlent. Ce travail peut notamment se faire lors de séances d’hypnose.
Source : Inspiré du livre « Bienvenue au pays de soi-même » de Véronique Bogdanoff
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